Mercredi 2 juin 2021, Stéphanie Landeau-Trottier, mandataire immobilier en portage salarial chez FCI Immobilier, s’est prêtée au jeu en répondant à quelques questions à propos de sa situation actuelle, de son parcours professionnel et de son activité en portage salarial, lors d’un interview avec la société FCI Immobilier.
Mon parcours est quelque peu atypique : j’ai commencé ma vie active très tôt en faisant un apprentissage en coiffure – esthétique avec CAP et brevet professionnel. Je me suis ensuite installée à mon compte pendant 5 ans dans la région de Saint Nazaire en gérant jusqu’à 4 salons et en manageant 40 personnes.
Après ça, j’ai déménagé en région bordelaise pour changer de voie et me diriger dans le secteur de la décoration et de l’ameublement en gérant 2 magasins.
La passerelle de mobilier à immobilier est proche ! En voulant devenir mandataire immobilier en 2015, j’ai rencontré Isabelle Larochette, fondatrice de “De la cour au jardin”. Elle cherchait alors à développer son réseau de mandataire sur la couronne bordelaise. Je me suis donc associée à l ’agence avec un statut de mandataire immobilier.
J’ai connu ce statut par le biais d’Isabelle qui m’a proposée plusieurs statuts quand nous avons commencé à collaborer : agents, auto-entrepreneur et portage salarial.
J’ai choisi l’option du portage salarial car je suis une maman seule avec 3 enfants à charge : ce statut est pour moi synonyme de sécurité
Aujourd’hui, la couverture sociale que j’ai me conforte dans le futur, si toutefois cette activité ralentie ou s’arrête et me permet de cotiser pour ma retraite, ce qui n’est pas le cas en tant que chef d’entreprise.
Je trouve que c’est le meilleur statut qui existe aujourd’hui : entre chef d’entreprise et salarié. C’est un mix entre patron et employé.
Je suis très bien comme ça et ma voie restera dans le portage salarial.
J’ai également mon meilleur ami chez FCI Immobilier qui est très content de ce statut confortable !
L’année dernière, à la suite du déconfinement, nous avons été sollicité de toute part concernant les demandes de clients très citadins motivés par des changements de projets de vie car la ville ne leur allait plus.
Les gens se sont posés des questions : “si l’avenir est le télétravail, pourquoi ne pas profiter d’un extérieur et d’un meilleur cadre de vie ?”
Sur Bordeaux, on a observé une flambée de la couronne et jusqu’à 20km autour. Les gens cherchent le combo : confort de vie, jardin et nature proche.
Aujourd’hui, après 2 confinements, c’est plus mitigé. Il y a une très forte demande mais très peu d’offres car ceux qui sont en demande de changement veulent d’abord acheter avant de vendre leur propre bien. C’est un peu le chat qui se mord la queue. La location est également très tendue.
Pour ma part, j’ai actuellement 4 biens en attente car les vendeurs veulent d’abord trouver leur prochain bien avant de vendre.
De plus, le marché immobilier en campagne est un peu plus compliqué qu’en métropole mais globalement, on peut dire que le marché se porte très bien !
Ma force : je fonctionne beaucoup à la recommandation. Pratiquement toutes mes rentrées de mandat sont liées à de la recommandation. Il m’arrive encore de prospecter mais de manière infime par rapport aux biens que je peux rentrer.
Chez De la cour au jardin, nous sommes très présents sur les réseaux sociaux. Instagram marche bien et nous avons un beau site vitrine. Contrairement à ce qu’on peut y voir, nous vendons tout type de bien. Certains clients n’osent d’ailleurs pas nous appeler car nous véhiculons une image de charme, d’art de vivre etc. Mais une fois qu’on parvient à débuter la relation, tout se passe très bien.
Il est indispensable de créer une osmose entre nous et les vendeurs. Nous sommes leur unique interlocuteur. J’aime expliquer que nous travaillons avec tout type de bien et que l’important, c’est d’installer une vraie confiance entre nous.
Quand je me présente, j’explique comment je vais travailler et je demande à mes clients si ça leur convient. J’insiste pour dire que les valeurs que je vais véhiculer auprès de potentiels acheteurs sont liées à ma propre personne mais également à celles de mes vendeurs qui me donnent le ton.
Nous sommes très dans l’empathie, le conseil, l’art de vivre et même le feng shui. On tisse des relations : certains de mes clients me comparent à un wedding planner !
On leur apporte ce qu’ils attendent à condition que cela soit en adéquation avec nos valeurs. On définit beaucoup de choses ensemble : le prix de vente, la validation des photos et le texte d’annonce… C’est un réel accompagnement.
La bienveillance, l’empathie, l’écoute, l’aspect rassurant…
Une partie de notre travail consiste également à coacher et guider, car, parfois, la perception de notre métier n’est pas positive pour certains qui ont pu connaître de mauvaises expériences.
Il faut prendre le temps de leur expliquer ce que l’on fait et découvrir le client pour connaître ses attentes.
Il faut aussi, bien évidemment, aimer les gens.
Nous sommes finalement amenés à éduquer nos clients aussi bien vendeurs qu’acheteurs. C’est à dire qu’il faut imposer un peu sa méthode de travail tout en restant sobre et bienveillant, dans la souplesse. Si vous dites “oui” à tout, paradoxalement, vous n’allez pas pouvoir répondre à leurs besoins. Il faut se faire respecter en posant un cadre ensemble.
L’avantage d’être mandataire, c’est aussi de pouvoir adapter ses horaires à ses enfants par exemple. Nous n’avons pas de contrainte ou d’obligation de “salarié”. On fait notre emploi du temps en fonction de nos rendez-vous et impératifs. Je réserve des plages dans mon agenda où je sais que je me consacre à mes enfants par exemple.
Si vous voulez être votre propre patron, travailler dans le plaisir et en choisissant votre équilibre vie pro / vie perso, c’est le statut idéal…
En plus, en portage salarial, on nous permet une couverture : c’est la meilleure solution pour les mandataires.
Le plus chez FCI Immobilier : les formations offertes qui m’ont beaucoup aidées pendant le confinement !