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niches fiscales

 

Les inquiétudes sont vives dans le secteur de l’immobilier concernant l’éventuelle refonte des niches fiscales. En effet, si le secteur des services à la personne sera bel et bien protégé, le secteur de l’immobilier est pour le moment concerné. Alors que faut-il savoir ? Quels sont les risques réels ? FCI Immobilier vous explique tout !

 

Le problème du travail gris pointé du doigt

Le débat sur les niches fiscales fait rage. En effet, les deux ministres de Bercy ont décidé de s’attaquer à ce dossier sensible. Il faut savoir que l’objectif est de cibler les 14 milliards d’euros de niches fiscales pour les particuliers qui sont soumis à l’impôt sur le revenu. Or, on constate un réel souci lié à ce qu’on appelle le travail gris. Il s’agit d’un travail déclaré à moitié : une partie des heures est déclarée tandis qu’une part ne l’est pas. Cette dernière est liée au plafond des aides fiscales auxquelles un particulier a le droit. Si le travail au noir a tendance à diminuer, on constate une augmentation du travail gris en 2018. Or, dans ce travail gris, on retrouve deux secteurs principaux qui sont le service à la personne et l’immobilier.

Le service à la personne protégé

Les services à la personne ne sont pas réellement pointés du doigt par les ministres. D’ailleurs, Gérald Darmanin a affirmé il y a quelques jours qu’il ne faut pas toucher à cette niche fiscale. Il ne souhaite pas remettre en question les emplois à domicile. Bruno Le Maire s’est également associé à cette déclaration, affirmant qu’il était attaché aux services à la personne. En revanche, tout ce qui concerne l’immobilier est menacé. On parle ici des travaux de rénovation notamment, qui pourraient être mis sous condition de ressources. Mais ce n’est pas tout. Une certaine menace pourrait également peser sur les propriétaires.

Les propriétaires clairement visés

Le secteur de l’immobilier est clairement visé. Pour l‘instant, Gérald Darmanin a refusé de se prononcer sur la réduction d’impôt Pinel pour les investissements locatifs. Cependant, Bruno Le Maire a évoqué l’imposition des plus-values à la revente des résidences principales. Ces dernières sont pour le moment exemptées. Il se veut toutefois rassurant, expliquant notamment qu’il s’agit d’une piste de travail et que cela ne concernerait que les résidences principales à un niveau très élevé. Le ministre a rappelé que l’objectif était quand même de faire attention aux contribuables et de baisser les impôts. Mais le secteur de l’immobilier tire la sonnette d’alarme ! Ce serait une catastrophe pour les propriétaires qui sont déjà très fortement taxés. Cependant à ce jour, aucune décision n’a été prise en ce sens.

 

Vous l’aurez compris, le débat est ouvert. Les deux ministres de Bercy semblent s’intéresser effectivement aux niches fiscales et notamment au secteur de l’immobilier, mais rien n’a été décidé. Les détails pourraient arriver au compte-gouttes dans le courant de l’année 2019. Affaire à suivre…


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