Vous êtes négociateur immobilier ou souhaitez le devenir et vous vous interrogez sur la meilleure manière d’être efficace ? Ce métier requiert une grande part d’autonomie et d’indépendance. Néanmoins, des stratégies existent pour s’organiser au mieux et pour gagner en productivité. Notre article fait le point sur tous les éléments à intégrer pour son activité au quotidien.
L’exercice de la profession de négociateur immobilier comporte quelques particularités. En effet, un négociateur immobilier se rapproche, dans son fonctionnement et son organisation des commerciaux indépendants.
Un négociateur immobilier n’est pas un salarié de droit commun et n’a pas de liens hiérarchiques avec une direction, quelle qu’elle soit. À ce titre, il doit être en mesure de pouvoir structurer son activité, sa prospection commerciale et son argumentaire sans l’aide de personne.
Par ailleurs, les transactions immobilières peuvent connaître des variations saisonnières réelles. Ainsi, pendant plusieurs semaines ou mois, un professionnel peut ne conclure aucune vente. Il doit alors apprendre à gérer sa trésorerie et « tenir » durant toute cette période. Il est donc nécessaire de connaître son marché afin d’identifier les meilleurs moments pour son activité.
En résumé, un négociateur immobilier doit être en mesure d’assumer cette grande part d’autonomie, inhérente au métier.
L’autonomie, dans le monde professionnel, recoupe un ensemble d’éléments qu’il est essentiel de bien appréhender. En la matière, l’exercice d’une profession comportant une haute dose d’autonomie génère des avantages et des inconvénients.
Un professionnel indépendant dispose, en premier lieu, d’une plus grande marge de manœuvre dans son activité quotidienne. Ainsi, parmi les avantages principaux, on peut citer :
Il est toutefois important de prendre en compte le fait que ces avantages peuvent être contrebalancés par des inconvénients tout aussi importants, parfois dommageables pour son activité.
L’autonomie peut être mal vécue par un grand nombre de professionnels. Ces difficultés se retrouvent, d’ailleurs, dans les chiffres de l’auto-entrepreneuriat. En effet, l’INSEE avait publié une étude en 2017 démontrant le faible taux de pérennité des micro-entreprises. Ainsi, seuls 23 % des auto-entrepreneurs enregistrés en 2010 étaient encore en activité 5 années plus tard.
Il faut également constater le taux important d’auto-entrepreneurs qui ne sont jamais déclarés comme actifs. Il faut préciser qu’il est nécessaire de réaliser un chiffre d’affaires de 1 € annuel seulement pour être « actif ».
L’autonomie n’est donc pas adaptée à tous les professionnels. En effet, l’entrepreneuriat ne repose pas sur une certaine routine, qui est plutôt rassurante pour une partie des salariés français. Ainsi, l’autonomie peut produire les inconvénients suivants :
Il existe toutefois des conseils pour atténuer voire supprimer les mauvais effets des inconvénients du métier de négociateur immobilier. À ce titre, il est possible d’appliquer les stratégies suivantes :
L’application de ces stratégies permet de gagner en efficacité et donc, in fine, de pérenniser plus facilement son activité.
Dans ce contexte de risques vis-à-vis d’une trop grande autonomie des professionnels, certaines entreprises proposent un accompagnement personnalisé. Ainsi, les sociétés de portage salarial peuvent être d’un grand secours pour aider à organiser son activité. Celles-ci s’occupent de l’ensemble des démarches administratives aidant à gagner en efficacité. Elles peuvent aussi organiser des temps de formation pour mieux comprendre son secteur et éviter les erreurs de débutants.