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accession immobilière

Le début de l’année est dynamique en termes d’accessions immobilières. Les premiers chiffres viennent de tomber. Et on constate certes une baisse des aides à l’accession dans certaines régions, ce qui n’empêchent pas les primo-accédants de rester majoritaires parmi les emprunteurs immobiliers. Que faut-il retenir et que faut-il en conclure ? On vous explique tout !

 

Les primo-accédants sont majoritaires

En ce début d’année 2019, les primo-accédants représentent 61 % des crédits immobiliers. Ce sont des chiffres fournis par le courtier Cafpi. On observe une stabilisation des prix de l’immobilier, ce qui favorise la primo-accession.

D’après les statistiques concernant le mois de janvier de l’année 2019, les dossiers d’emprunt concernent principalement l’acquisition d’une résidence principale : on parle en effet de 87% des dossiers déposés. Seulement 11% d’entre eux concernent des investissements locatifs. Quant aux résidences secondaires ou aux commerces, on parle de seulement 2%.

Bien entendu, le maintien les taux d’intérêt toujours très bas joue également en la faveur de la primo-accession. Compte tenu des pourcentages accordés par les banques, les particuliers n’hésitent pas à investir dans l’immobilier. Et l’engouement s’explique en grande partie par ce fait : on apprend ainsi qu’au mois de janvier les taux pratiqués par les banques ont été de 0,84 % sur 10 ans, 1,09 % sur 15 ans, 1,29 % sur 20 ans et 1,50 % sur 25 ans. Ce qui est extrêmement intéressant et représente un argument de taille pour convaincre les futurs propriétaires.

De ce fait, l’activité se maintient en ce début l‘année, et la situation devrait, selon les spécialistes, poursuivre sur cette lancée pour le reste de l’année 2019.

 

 

Des emprunts modérés de la part des primo-accédants

En revanche, on constate en ce début d’année que le montant de l’emprunt des primo-accédants a légèrement diminué. Et cette baisse est observable sur quelques semaines seulement.

En effet, les primo-accédants empruntaient en moyenne 214 341 euros sur 239 mois en décembre 2018. En janvier 2019, le montant est tombé à 196 403 euros sur 20 ans. Si la durée de l’emprunt n’a pas bougé, le montant a baissé. Et l’explication est en réalité limpide : en diminuant le montant de l’emprunt, l’effort financier mensuel est également moindre. On parle de 3,93 années de revenus, contre 4 années en décembre dernier.

En revanche, les primo-accédants sont davantage attirés par les vieilles pierres. C’était déjà le cas en 2018 et ça l’est encore en ce début d’année 2019. Plus de 76 % des projets immobiliers concerne l’ancien. Les logements neufs ne remportent donc plus le même succès qu’il y a ne serait-ce que quelques années encore. En revanche, les projets immobiliers sont extrêmement nombreux, et le mois de février semble avoir connu une certaine stabilité.

Il semble que les premiers chiffres de ce mois de février soient identiques à ceux de janvier, ce qui prouve un certain équilibre. Les spécialistes affirment d’ailleurs que le reste de l’année sera similaire.

 

 

Vous l’aurez compris, l’immobilier se porte bien, notamment au niveau de la primo-accession. On constate une douce progression depuis le début de l’année 2019, et le reste de l’année devrait se poursuivre de cette manière. A suivre…

 

 


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