Un grand nombre de personnes qui souhaitent travailler en indépendant ou cumuler retraite et emploi, ou encore cumuler plusieurs activités, choisissent le portage salarial en vue de pouvoir bénéficier d’une sécurité sociale et juridique, et préserver leur autonomie.
Présentant de nombreux avantages, ce statut convient aussi bien aux consultants qu’aux créateurs d’entreprise et aux demandeurs d’emploi. Néanmoins, avant de franchir le pas, tout le monde se pose la même question : avons-nous les mêmes droits en portage salarial ?
À condition de bien choisir son entreprise de portage, le salarié porté peut accéder à tous les avantages offerts par cette forme d’emploi :
Un consultant, un auto entrepreneur, un retraité, ou un demandeur d’emploi en portage salarial peuvent développer une activité sans être contraints de créer une structure juridique.
Chacun peut gérer son planning comme bon lui semble, travailler à son propre rythme et jouir du statut salarial (prévoyance retraite, assurance chômage, assurance maladie et mutuelle).
D’autre part, il est possible de bénéficier de l’assurance RC pro de l’entreprise de portage, intégrer un réseau d’experts et renforcer son employabilité.
Et comme la gestion administrative de l’activité est du ressort de la société de portage salarial, le salarié porté pourra se consacrer entièrement à son métier.
Les règles à respecter varient toutefois d’un salarié porté à l’autre en fonction de son profil. À titre d’exemple, pour un retraité qui souhaite continuer à travailler et cumuler retraite et emploi en portage salarial, les règles ne sont pas différentes de celles du cumul emploi salarié et pensions.
Le cumul du portage salarial et de la retraite peut être illimité ou plafonné.
Pour un travailleur ayant obtenu la retraite à taux plein ou ayant liquidé la totalité de ses pensions de retraite, le cumul est illimité. Il en est de même si le retraité exerce une activité relevant d’un régime différent de celui qui verse sa pension.
En revanche, si ces critères ne sont pas remplis, le cumul est plafonné à 160 % du SMIC ou à la moyenne des 3 dernières rémunérations perçues avant son départ à la retraite. En principe, le plafond retenu est celui qui est le plus favorable au travailleur.